Avertissement: Cette section a pour objet de vous donner des informations sur une pathologie identifiée, une fois que celle-ci a été diagnostiquée par un psychiatre. Elle n’a pas pour but de favoriser l’auto-diagnostic. Nous vous le déconseillons: on ne peut pas faire soi-même son diagnostic… Si quelque chose vous interpelle, vous pose problème, consultez la section situations problèmes qui vous aidera à distinguer ce qui est un problème nécessitant de voir un psy de ce qui ne l’est pas.
Face à la complexité de l’esprit humain, différentes approches ont tenté de comprendre et de modéliser le fonctionnement de celui-ci.
L’une des approches, utilisée par la communauté scientifique, est de tenter d’observer les différents dysfonctionnements psychiques, souffrances psychiques, maladies psychiques, pour les décrire en un ensemble de symptômes puis de les classer sous forme de « syndrome » ou de « maladie ». Le DSM IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, version IV) applique cette approche catégorielle, pour proposer une classification des grandes pathologies psychiatriques. Cette approche se veut athéorique et uniquement descriptive.
Nous connaissons les limites du DSM IV, nous savons également qu’aucune approche ne peut être totalement athéorique et nous ne le considérons pas comme un manuel de psychiatrie clinique complet et absolu.
L’approche catégorielle est également critiquable car il est bien souvent difficile de poser un diagnostic clair devant un tableau clinique complexe. L’approche dimensionnelle est parfois plus juste et pertinente. Cependant, l’établissement d’un diagnostic clinique reconnu par la communauté scientifique peut être un acte thérapeutique pour certains patients et fait partie de la démarche des TCC.